languageالعربية

Facebook offre davantage de sources pour ses sujets "tendance"

Facebook a annoncé hier mercredi une mise à jour de sa fonctionnalité des "sujets tendance" pour offrir à ses près de deux milliards d'utilisateurs une plus grande variété de sources sur des événements majeurs.


La nouvelle mise à jour présentera un "déroulé" de sites internet variés, a précisé le réseau social, qui avait été accusé de sélectionner ses sources d'information en mettant en place des "filtres".


"Vous pouvez toujours cliquer sur un sujet pour voir quels sont les publications et les articles qui en parlent, mais nous avons redessiné la page pour faciliter la découverte d'autres publications qui ont couvert l'histoire, et ce que vos amis et les personnalités en disent", a ajouté Facebook dans un billet.


"Maintenant quand vous cliquez sur un sujet, vous verrez un déroulé d'histoires d'autres publications sur le même sujet, et vous pourrez les faire défiler".


Dans le billet de Facebook, le responsable des projets Ali Ahmadi et le designer John Angelo expliquent que le but est d'aider les gens à "se sentir davantage informés sur ce qui se passe dans leur région".


Il n'y aura pas de "liste pré-établie de publications" et la mise à jour "n'affectera pas la manière dont les sujets sont identifiés", a encore noté Facebook.


Le réseau social avait annoncé début mai avoir mis à jour son algorithme pour limiter le nombre de renvois par ses utilisateurs vers des sites internet "trompeurs" et "de faible qualité", afin de lutter contre les spams et la désinformation.


L'an dernier, Facebook avait rendu automatique la publication des "sujets tendance", réduisant la part humaine de cette sélection après avoir été accusé d'avoir omis délibérément des histoires couvertes par des médias conservateurs.


Cette mesure visait à renforcer la lutte contre les fausses informations ("fake news") qu'il avait été accusé d'avoir trop laissé circuler durant la campagne présidentielle américaine, favorisant ainsi la victoire de Donald Trump.


Facebook avait conclu n'avoir pas joué de rôle majeur dans la décision des électeurs américains.


Les services américains de renseignement accusent la Russie d'ingérence dans cette élection en piratant le parti démocrate et en menant des campagnes de désinformation notamment sur les réseaux sociaux.